Description
Résumé :
» Le plus influent anthropologue vivant » selon la revue L’Homme, et pourtant ignoré en France, Talad Asad est mondialement connu pour avoir amorcé la critique du concept de » religion « . Source majeure de L’Orientalisme d’Edward Saïd et des courants décoloniaux. Cet ouvrage de synthèse inédit rassemble ses articles les plus importants. Anthropologue reconnu dans le monde entier, Talal Asad a été l’un des premiers chercheurs à critiquer les présupposés coloniaux des sciences sociales, dès les années 1970.
Son approche anthropologique des sociétés modernes et sécularisées l’a conduit à mettre en évidence l’origine occidentale et chrétienne de la notion de » religion « . Le présent recueil rassemble ses essais anthropologiques les plus marquants. Ils examinent notamment la position de l’anthropologue après la » rencontre coloniale » qui traduit la parole » indigène » dans un langage qu’Asad définit comme intrinsèquement chrétien, et proposent une redéfinition de l’islam comme » tradition vivante » et non comme une religion ou un système de croyance.
Alternant questions de méthode, généalogies et sensibilité aux situations concrètes, cet ouvrage fournit une introduction idéale aux propositions d’Asad. On y découvrira une pensée anthropologique exigeante et provocante – héritière de Mauss, de Certeau ou Foucault -, qui a constitué une source majeure des études post-coloniales. Les perspectives comparatistes tracées par Asad rendent sensibles le » provincialisme » de la modernité européenne, les spécificités de son sécularisme et invitent à donner un sens positif et critique à la notion de tradition.
L’absence de réception francophone de son oeuvre était une anomalie. Ce livre y remédie, en donnant les moyens de prendre la hauteur nécessaire vis-à-vis de sujets sensibles mais centraux, par-delà les polémiques récentes autour de l' » islamo-gauchisme « .
Son approche anthropologique des sociétés modernes et sécularisées l’a conduit à mettre en évidence l’origine occidentale et chrétienne de la notion de » religion « . Le présent recueil rassemble ses essais anthropologiques les plus marquants. Ils examinent notamment la position de l’anthropologue après la » rencontre coloniale » qui traduit la parole » indigène » dans un langage qu’Asad définit comme intrinsèquement chrétien, et proposent une redéfinition de l’islam comme » tradition vivante » et non comme une religion ou un système de croyance.
Alternant questions de méthode, généalogies et sensibilité aux situations concrètes, cet ouvrage fournit une introduction idéale aux propositions d’Asad. On y découvrira une pensée anthropologique exigeante et provocante – héritière de Mauss, de Certeau ou Foucault -, qui a constitué une source majeure des études post-coloniales. Les perspectives comparatistes tracées par Asad rendent sensibles le » provincialisme » de la modernité européenne, les spécificités de son sécularisme et invitent à donner un sens positif et critique à la notion de tradition.
L’absence de réception francophone de son oeuvre était une anomalie. Ce livre y remédie, en donnant les moyens de prendre la hauteur nécessaire vis-à-vis de sujets sensibles mais centraux, par-delà les polémiques récentes autour de l' » islamo-gauchisme « .