Description
Résumé :
Les femmes sont aujourd’hui en première ligne de la précarité dans l’emploi, les plus touchées par les régressions de la protection sociale et des services publics. Plusieurs groupes de femmes ont participé activement aux luttes contre la destruction de l’assurance chômage, dont la cynique réforme de 2019-2021, initiée par la loi Avenir professionnel du 5 ? septembre 2018, a constitué une étape décisive.
Elles ont revendiqué la continuité des droits sociaux par-delà les discontinuités de l’emploi et le “droit au cumul emploi-chômage” . La défense de l’assurance-chômage – qui mobilise les femmes comme les hommes – vise à instaurer un nouveau système fondé sur la solidarité interprofessionnelle et entre catégories sociales. Un tel système devrait permettre une redistribution een faveur des plus précaires, et ses effets pourraient être très bénéfiques pour les femmes et pour les jeunes – souvent condamné·es à vivre dans la dépendance.
L’accès à l’autonomie nécessite, en particulier, la constitution de droits propres et non plus liés à la situation familiale. Un véritable statut de vie sociale, professionnelle et citoyenne devrait ainsi comprendre, outre un revenu personnel garanti à un niveau décent, un ensemble complet de mesures visant au partage du travail entre les femmes et les hommes ainsi qu’au décloisonnement entre les sphères de la production et de la reproduction.
Il serait adossé à une Sécurité sociale universelle couvrant le risque chômage ; les parcours des femmes – qui intègrent les nécessités de la reproduction – seraient ainsi placés au coeur de la définition des paramètres de ce système.
Elles ont revendiqué la continuité des droits sociaux par-delà les discontinuités de l’emploi et le “droit au cumul emploi-chômage” . La défense de l’assurance-chômage – qui mobilise les femmes comme les hommes – vise à instaurer un nouveau système fondé sur la solidarité interprofessionnelle et entre catégories sociales. Un tel système devrait permettre une redistribution een faveur des plus précaires, et ses effets pourraient être très bénéfiques pour les femmes et pour les jeunes – souvent condamné·es à vivre dans la dépendance.
L’accès à l’autonomie nécessite, en particulier, la constitution de droits propres et non plus liés à la situation familiale. Un véritable statut de vie sociale, professionnelle et citoyenne devrait ainsi comprendre, outre un revenu personnel garanti à un niveau décent, un ensemble complet de mesures visant au partage du travail entre les femmes et les hommes ainsi qu’au décloisonnement entre les sphères de la production et de la reproduction.
Il serait adossé à une Sécurité sociale universelle couvrant le risque chômage ; les parcours des femmes – qui intègrent les nécessités de la reproduction – seraient ainsi placés au coeur de la définition des paramètres de ce système.