Description
Résumé :
“En 2009, j’ai émigré au Canada. J’ai quitté la France parce que j’y étouffais. Emotionnellement et moralement. Quand on me demandait, de manière plutôt condescendante, si je partais “pour les grands espaces”, je répondais : “Là-bas, l’espace mental est beaucoup plus vaste.” Quinze ans plus tard, je n’ai pas changé d’avis.” Hors de nos frontières, Martin Winckler s’est souvent entendu demander s’il était vraiment français.
Quand il s’en étonnait, on lui déclarait : “Vous n’êtes pas arrogant, comme beaucoup de Français que nous recevons. ” Ce pamphlet, dont le fil rouge est sa propre vie – ses racines algériennes, son enfance à Pithiviers, sa formation et son exercice médical, sa découverte du monde de l’édition et des médias, sa rencontre avec d’autres cultures -, est né de ces remarques. A ses yeux, le “pays des Lumières” est en réalité celui du mépris, de l’arrogance, de l’élitisme et du harcèlement moral.
C’est un pays bloqué dans son archaïsme, qui refuse les évolutions acceptées ailleurs, et où il est très mal vu de “sortir du moule” et de ne pas se conformer à ce qu’on attend de nous. Ecole, université, monde professionnel, médias, politique… rien n’échappe à sa dénonciation de la “toxicité” d’une société française “cruelle, autoritaire, somptuaire et avare, masculiniste et sexiste, narcissique et xénophobe, qui se targue d’être universaliste mais se comporte en réalité de manière sectaire “.
Quand il s’en étonnait, on lui déclarait : “Vous n’êtes pas arrogant, comme beaucoup de Français que nous recevons. ” Ce pamphlet, dont le fil rouge est sa propre vie – ses racines algériennes, son enfance à Pithiviers, sa formation et son exercice médical, sa découverte du monde de l’édition et des médias, sa rencontre avec d’autres cultures -, est né de ces remarques. A ses yeux, le “pays des Lumières” est en réalité celui du mépris, de l’arrogance, de l’élitisme et du harcèlement moral.
C’est un pays bloqué dans son archaïsme, qui refuse les évolutions acceptées ailleurs, et où il est très mal vu de “sortir du moule” et de ne pas se conformer à ce qu’on attend de nous. Ecole, université, monde professionnel, médias, politique… rien n’échappe à sa dénonciation de la “toxicité” d’une société française “cruelle, autoritaire, somptuaire et avare, masculiniste et sexiste, narcissique et xénophobe, qui se targue d’être universaliste mais se comporte en réalité de manière sectaire “.