Description
Résumé :
Blues en noir et blanc est le premier livre publié par May Ayim, à Berlin en 1995, et aujourd’hui traduit en français pour la première fois. L’indocilité, l’humour et l’expression poétique de May Ayim ont enchanté la poète africaine-américaine Audre Lorde (amie et compagne de lutte) et l’écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé ainsi que des foules de jeunes gens. Son écriture évoque les marges de la société, les sentiments et les fragilités de l’individu mais aussi les combats personnels et collectifs d’autrefois comme d’aujourd’hui.
Pour la première fois dans la littérature allemande, une poète aborde les impensés coloniaux, racistes et consuméristes. Sa critique s’arme d’ironie face au train-train du monde comme il va, avec un humour qui nourrit une énergie combative, loin de l’indignation stérile. Sensibles, lumineux, ses poèmes regardent le passé et le présent en face. Née à Hambourg en 1960 d’un père ghanéen et d’une mère allemande, l’écrivaine et militante May Ayim meurt violemment en 1996 à Berlin, où un quai porte aujourd’hui son nom.
Encore inconnue en France, May Ayim a écrit principalement des poèmes et des essais qu’Ypsilon a l’intention de publier en plusieurs volumes, à partir du recueil de poèmes blues en noir et blanc dont nous proposons aujourd’hui une édition bilingue dans le respect de l’esprit et de la lettre de l’édition originale : en reprenant l’avant-propos de Maryse Condé, les signes-symboles Adinkra, le glossaire, ainsi que la disposition des poèmes sur la page.
La singularité de ces poèmes est propice à traverser les frontières, et peut-être spécialement en France où la littérature en général, et la poésie en particulier, peuvent (et devraient) aider à faire face au passé colonial, et ses conséquences, comme au présent des migrations…
Pour la première fois dans la littérature allemande, une poète aborde les impensés coloniaux, racistes et consuméristes. Sa critique s’arme d’ironie face au train-train du monde comme il va, avec un humour qui nourrit une énergie combative, loin de l’indignation stérile. Sensibles, lumineux, ses poèmes regardent le passé et le présent en face. Née à Hambourg en 1960 d’un père ghanéen et d’une mère allemande, l’écrivaine et militante May Ayim meurt violemment en 1996 à Berlin, où un quai porte aujourd’hui son nom.
Encore inconnue en France, May Ayim a écrit principalement des poèmes et des essais qu’Ypsilon a l’intention de publier en plusieurs volumes, à partir du recueil de poèmes blues en noir et blanc dont nous proposons aujourd’hui une édition bilingue dans le respect de l’esprit et de la lettre de l’édition originale : en reprenant l’avant-propos de Maryse Condé, les signes-symboles Adinkra, le glossaire, ainsi que la disposition des poèmes sur la page.
La singularité de ces poèmes est propice à traverser les frontières, et peut-être spécialement en France où la littérature en général, et la poésie en particulier, peuvent (et devraient) aider à faire face au passé colonial, et ses conséquences, comme au présent des migrations…