Description
Résumé :
Ce livre commence par expliquer comment l’appropriation de la terre a joué un rôle central dans l’émergence du capitalisme et la façon dont elle joue un rôle tout aussi important dans sa perpétuation. Le foncier agricole est intégré à la logique capitaliste par son accaparement, sa marchandisation, sa financiarisation et la simplification de ses usages. Cela permet l’extraction de profit tout à la fois par la rente foncière, par la plus-value volée au travail paysan et par la destruction des écosystèmes.
Cette extension de la sphère capitaliste aux terres détruit les sociétés et les écosystèmes. De plus, elle restreint drastiquement l’exercice possible des droits humains et de la nature. Le livre détaille ensuite les mouvements sociaux qui s’inspirent des théories des communs pour mettre en oeuvre une sortie du capitalisme par la terre aujourd’hui en France. C’est le cas de l’acquisition et de la gestion collectives de terres pour y déployer des alternatives à l’agriculture industrielle.
Mais c’est aussi l’objet de luttes d’occupation de terres et de désobéissance civile. De manière plus méconnue, la tradition juridique de la régulation foncière agricole française a créé des mécanismes non marchands de distribution de la terre. Initialement mis en oeuvre pour faire rentrer l’agriculture française dans le capitalisme, ils pourraient aussi être une piste pour le dépasser et éroder fortement la propriété privée.
L’ouvrage se termine en dressant des pistes pour parvenir à réunir pour cela un bloc social assez large autour d’un récit politique suffisamment unificateur. Il s’agit d’aboutir à l’entente d’une majorité de la paysannerie, d’aujourd’hui et de demain, avec une fraction importante de la société civile. Si le projet de faire de la terre un commun peut fournir un début de réponse, il n’est pas suffisant.
Il faudra donc le relier aux questions d’alimentation et à celles de nos rapports aux non-humains ou encore à l’Etat.
Cette extension de la sphère capitaliste aux terres détruit les sociétés et les écosystèmes. De plus, elle restreint drastiquement l’exercice possible des droits humains et de la nature. Le livre détaille ensuite les mouvements sociaux qui s’inspirent des théories des communs pour mettre en oeuvre une sortie du capitalisme par la terre aujourd’hui en France. C’est le cas de l’acquisition et de la gestion collectives de terres pour y déployer des alternatives à l’agriculture industrielle.
Mais c’est aussi l’objet de luttes d’occupation de terres et de désobéissance civile. De manière plus méconnue, la tradition juridique de la régulation foncière agricole française a créé des mécanismes non marchands de distribution de la terre. Initialement mis en oeuvre pour faire rentrer l’agriculture française dans le capitalisme, ils pourraient aussi être une piste pour le dépasser et éroder fortement la propriété privée.
L’ouvrage se termine en dressant des pistes pour parvenir à réunir pour cela un bloc social assez large autour d’un récit politique suffisamment unificateur. Il s’agit d’aboutir à l’entente d’une majorité de la paysannerie, d’aujourd’hui et de demain, avec une fraction importante de la société civile. Si le projet de faire de la terre un commun peut fournir un début de réponse, il n’est pas suffisant.
Il faudra donc le relier aux questions d’alimentation et à celles de nos rapports aux non-humains ou encore à l’Etat.