DANSE, DANSE, DANSE

L’important, dans la vie, reste de danser, danser, danser. 1982, Japon. Quatre ans et demi après les événements de La Course au mouton sauvage, le narrateur est à présent âgé de 34 ans. Dépossédé de son agence de publicité, il s’est reconverti dans ce qu’il appelle le  » semi-culturel « . Concrètement, il écrit sur n’importe quel sujet qu’on lui demande de traiter, sans plaisir ni déplaisir, s’acquittant de sa tâche avec méthode tout simplement.
Ponctuel, soigneux, il acquiert bientôt une grande réputation dans le métier. Mais, tandis que les femmes se succèdent dans son lit sans jamais rester, il a le sentiment de mener une vie vide de sens. Et puis un drôle de songe le taraude. Il le sent, son ex-compagne aux oreilles enchantées a besoin de lui, il doit se rendre à l’hôtel du Dauphin, ce taudis minable de la ville de Sapporo où il avait séjourné quatre ans auparavant.
Arrivé sur place, il est surpris de trouver à la place du bâtiment sinistre de ses souvenirs un building flambant neuf, financé de toute évidence par la spéculation immobilière et la corruption. Pourtant, en dépit de ce décor ultra moderne et aseptisé, il y règne une ambiance inquiétante. Sa rencontre avec une jolie hôtesse à lunettes confirme ses soupçons : il se passe des choses très bizarres dans cet hôtel…
Et notre narrateur compte bien y mettre le nez !