Description
Résumé :
Avons-nous raison d’obliger nos enfants à aller à l’école ? Pourquoi devraient-ils rester plusieurs heures par jour, les fesses vissées à une chaise, à apprendre tout un tas de choses qui, pour la plupart, ne leur serviront pas ? Au nom de quoi faudrait-il qu’ils obéissent à des exigences comme “on lève la main avant de prendre la parole” ou “on ne se lève pas quand on veut en classe” ? Surtout, comment une institution qui édicte des règlements aussi contraignants peut-elle prétendre contribuer à l’autonomie des élèves ? Nous avons tendance à associer école et liberté.
A l’école, les enfants apprennent les connaissances qui leur permettront d’être libres et autonomes. Pourtant, à y regarder de près, cette association ne va pas de soi. Ces questions appellent une véritable justification de l’institution scolaire. Il faut montrer que l’école est une institution nécessaire dans une société libre. C’est l’ambition de cet ouvrage. Il prend au sérieux cette question : “Après tout, est-il vraiment nécessaire d’aller à l’école pour être libre ? ” Cette question s’avère plus difficile qu’il n’y paraît.
Y répondre positivement suppose de développer une théorie de la justice scolaire. Il faut expliciter les raisons qui justifient de soumettre les enfants à l’autorité scolaire, montrer selon quelles modalités elle doit être exercée pour contribuer à la formation de l’autonomie, expliquer quelles sont les connaissances qui sont nécessaires à la liberté et indiquer comment l’école peut traiter également les élèves et garantir les conditions nécessaires au développement du respect de soi de toutes et tous.
Le livre introduit aux problèmes normatifs qui concernent l’école. Il discute des théories classiques empruntés à la sociologie, à la psychologie, à la pédagogie et à la philosophie. Loin d’être un simple exposé de ces débats, il développe une thèse radicalement réformiste : l’école ne saurait être juste à moins d’une transformation profonde. Cet essai invite, ce faisant, à prendre au sérieux les questions de justice scolaire.
A l’école, les enfants apprennent les connaissances qui leur permettront d’être libres et autonomes. Pourtant, à y regarder de près, cette association ne va pas de soi. Ces questions appellent une véritable justification de l’institution scolaire. Il faut montrer que l’école est une institution nécessaire dans une société libre. C’est l’ambition de cet ouvrage. Il prend au sérieux cette question : “Après tout, est-il vraiment nécessaire d’aller à l’école pour être libre ? ” Cette question s’avère plus difficile qu’il n’y paraît.
Y répondre positivement suppose de développer une théorie de la justice scolaire. Il faut expliciter les raisons qui justifient de soumettre les enfants à l’autorité scolaire, montrer selon quelles modalités elle doit être exercée pour contribuer à la formation de l’autonomie, expliquer quelles sont les connaissances qui sont nécessaires à la liberté et indiquer comment l’école peut traiter également les élèves et garantir les conditions nécessaires au développement du respect de soi de toutes et tous.
Le livre introduit aux problèmes normatifs qui concernent l’école. Il discute des théories classiques empruntés à la sociologie, à la psychologie, à la pédagogie et à la philosophie. Loin d’être un simple exposé de ces débats, il développe une thèse radicalement réformiste : l’école ne saurait être juste à moins d’une transformation profonde. Cet essai invite, ce faisant, à prendre au sérieux les questions de justice scolaire.