Description
Résumé :
Sur un ton de plus en plus insistant, la voix du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) se fait entendre partout. Nul ne peut ignorer que les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ne cessent d’augmenter, que les impacts du dérèglement climatique se font sentir sur tous les continents et qu’il existe des solutions pour l’affronter. La légitimité de cette voix s’est construite dans le temps et au prix d’une forte institutionnalisation.
Loin de la vision originale de ses fondateurs, qui l’avaient conçu en 1988 comme une structure informelle au service des décideurs, le GIEC réunit aujourd’hui des milliers de personnes, fait dialoguer scientifiques et diplomates au niveau international. Cet ouvrage ouvre pour la première fois sa boîte noire. Il raconte la rigueur du processus d’évaluation et la lourdeur bureaucratique que cela induit.
Il décrit le travail de négociation des experts avec les États sur les principales conclusions et pointe le risque de dépolitisation des enjeux climatiques.
Loin de la vision originale de ses fondateurs, qui l’avaient conçu en 1988 comme une structure informelle au service des décideurs, le GIEC réunit aujourd’hui des milliers de personnes, fait dialoguer scientifiques et diplomates au niveau international. Cet ouvrage ouvre pour la première fois sa boîte noire. Il raconte la rigueur du processus d’évaluation et la lourdeur bureaucratique que cela induit.
Il décrit le travail de négociation des experts avec les États sur les principales conclusions et pointe le risque de dépolitisation des enjeux climatiques.