Description
Description :
Inventeur génial dès son plus jeune âge, amoureux de la nature, grand marcheur, il sillonna le monde à pied et fut le premier à percevoir les dangers de l’exploitation de la nature. John Muir aurait pu être millionnaire, il a choisi d’être vagabond. Il a inspiré Alexis Jenni (prix Goncourt 2011).
” C’est l’homme le plus libre que j’ai jamais rencontré “, disait de lui Theodore Roosevelt.
Né en Écosse, débarqué à dix ans aux États-Unis, installé dans la région des Grands Lacs, il travaille sans relâche dans la ferme familiale, mais lève parfois la tête pour s’émerveiller de la nature environnante. Le soir, il invente des machines qu’il présente en ville, dont ce réveil qui le sort automatiquement du lit à l’heure du lever. Très vite, John Muir rejette cette existence de forçat et décide de vivre en autonomie dans la nature. Il quitte le Wisconsin et sillonne le pays à pied jusqu’en Floride, puis rejoint la Californie. Dès lors, il ne cessera de parcourir le monde.
Figure mythique aux États-Unis, créateur du parc national de Yosemite, John Muir s’interrogea sur le sens de la vie dans la nouvelle société industrielle et industrieuse et y répondit tout simplement par son mode de vie.
Notice biographique :
Alexis Jenni, né à Lyon en 1963, a grandi dans le Bugey, entre montagnes, lacs et forêts. Agrégé de sciences naturelles, il a enseigné dans un lycée de Lyon. Il reçoit le prix Goncourt 2011 pour son premier roman publié, L’Art français de la guerre (Gallimard). Il a depuis publié romans et essais. C’est ici sa première biographie, consacrée à un homme de nature, bien sûr.