Description
Résumé :
Gandhi, libérateur de l’Inde et inventeur de la non-violence, est en même temps un » illustre méconnu « . » Illustre » car sa frêle silhouette a accédé au statut d’icône historique du XXe siècle. » Méconnu » car au-delà de quelques clichés et idées reçues, Gandhi a rarement été lu et étudié dans notre pays – et comment le serait-il au demeurant, alors que pas même un dixième de son oeuvre volumineuse ne fut traduit en français ? Si l’on commence à connaître l’apport de Gandhi à l’action politique et sociale à travers sa philosophie et sa pratique de la non-violence, d’autres aspects de sa pensée restent moins explorés.
Le vieux sage au rouet et aux sandales est fréquemment cité par les » objecteurs de croissance » contemporains, critiques radicaux des doctrines économiques de la croissance et du développement, pour appuyer leurs propos en direction de la simplicité volontaire. » Vivre simplement pour que tous puissent simplement vivre « , » Il y a suffisamment de ressources sur la planète pour répondre aux besoins de tous, pas pour satisfaire l’avidité de chacun « , sont des sentences attribuées à Gandhi et qui sont abondamment citées dans la littérature » décroissante « .
Mais au-delà de ces quelques éléments, qu’en est-il vraiment de la pensée de Gandhi concernant les questions de la démocratie, de l’industrialisme, de la richesse, de la propriété ? Peut-on, sans faire de contresens, considérer Gandhi comme un précurseur de la décroissance ? Quelle peut être enfin l’originalité de l’apport gandhien à la pensée et à l’imaginaire contemporains dans ces domaines ? Cette exploration dans les textes de Gandhi cherche à apporter des éclairages sur un apport à notre modernité, original s’il en est.
Le vieux sage au rouet et aux sandales est fréquemment cité par les » objecteurs de croissance » contemporains, critiques radicaux des doctrines économiques de la croissance et du développement, pour appuyer leurs propos en direction de la simplicité volontaire. » Vivre simplement pour que tous puissent simplement vivre « , » Il y a suffisamment de ressources sur la planète pour répondre aux besoins de tous, pas pour satisfaire l’avidité de chacun « , sont des sentences attribuées à Gandhi et qui sont abondamment citées dans la littérature » décroissante « .
Mais au-delà de ces quelques éléments, qu’en est-il vraiment de la pensée de Gandhi concernant les questions de la démocratie, de l’industrialisme, de la richesse, de la propriété ? Peut-on, sans faire de contresens, considérer Gandhi comme un précurseur de la décroissance ? Quelle peut être enfin l’originalité de l’apport gandhien à la pensée et à l’imaginaire contemporains dans ces domaines ? Cette exploration dans les textes de Gandhi cherche à apporter des éclairages sur un apport à notre modernité, original s’il en est.