Description
Résumé :
Comment ressent-on la société ? Pourquoi cela compte-t-il ? En quoi la subjectivité éclaire-t-elle les inégalités de classe sociale ? Pour répondre à ces questions, Nicolas Duvoux entreprend de réinscrire la question de la mesure du ressenti, entrée dans le sens commun et souvent caricaturée, dans le champ d’analyse de la sociologie. L’analyse de la subjectivité tout comme la réflexivité sur sa quantification sont essentielles pour décrire les inégalités.
Ce livre déploie cette thèse à partir d’enquêtes quantitatives et qualitatives, portant sur le bas, le milieu et le haut de la hiérarchie sociale, en France et à l’étranger. Nicolas Duvoux y montre comment la subjectivité donne accès au temps vécu et, à travers cette projection dans la durée, au degré de maîtrise sur l’avenir dont disposent individus et groupes sociaux selon leurs conditions matérielles d’existence.
Entre le précaire enfermé dans le présent et le philanthrope qui s’achète l’éternité par son don, c’est une nouvelle vision de la hiérarchie sociale et de ses ressorts qui apparaît.
Ce livre déploie cette thèse à partir d’enquêtes quantitatives et qualitatives, portant sur le bas, le milieu et le haut de la hiérarchie sociale, en France et à l’étranger. Nicolas Duvoux y montre comment la subjectivité donne accès au temps vécu et, à travers cette projection dans la durée, au degré de maîtrise sur l’avenir dont disposent individus et groupes sociaux selon leurs conditions matérielles d’existence.
Entre le précaire enfermé dans le présent et le philanthrope qui s’achète l’éternité par son don, c’est une nouvelle vision de la hiérarchie sociale et de ses ressorts qui apparaît.