Description
Résumé :
Poète, écrivain, artiste, décorateur, William Morris (1834-1896) est aujourd’hui connu pour son oeuvre poétique et romanesque, ainsi que pour son travail révolutionnaire dans le domaine des arts décoratifs. Après une carrière bien remplie et de nombreux succès, il se « convertit » au socialisme au début des années 1880 à l’approche de la cinquantaine et se consacre corps et âme à la « cause » avec un enthousiasme et une énergie hors du commun.
C’est cet aspect moins connu de sa vie et de son oeuvre que ce recueil d’articles et de conférences pour la plupart inédits en français nous fait découvrir. On y voit Morris s’affirmer comme l’un des pionniers du mouvement socialiste au Royaume-Uni. Révolté contre l’hypocrisie et le « philistinisme » de la société bourgeoise de son temps, il trouve dans le socialisme scientifique de Marx et Engels matière à aiguiser sa propre critique radicale du capitalisme.
Sa sensibilité d’artiste lui permet d’humaniser la dimension parfois aride du matérialisme historique et de faire rêver ses lecteurs (et auditoires) d’un monde meilleur. Homme d’action et militant infatigable, il réussit une synthèse habile entre marxisme et critique de la civilisation industrielle, place l’art et le travail au centre de sa réflexion et s’insurge contre la destruction de la nature engendrée par la production de masse.
Nombre des thèmes qu’il aborde dans ces textes aux magnifiques accents utopiques, comme la justice sociale, l’environnement, le consumérisme ou l’égalité hommesfemmes, restent plus que jamais d’actualité.
C’est cet aspect moins connu de sa vie et de son oeuvre que ce recueil d’articles et de conférences pour la plupart inédits en français nous fait découvrir. On y voit Morris s’affirmer comme l’un des pionniers du mouvement socialiste au Royaume-Uni. Révolté contre l’hypocrisie et le « philistinisme » de la société bourgeoise de son temps, il trouve dans le socialisme scientifique de Marx et Engels matière à aiguiser sa propre critique radicale du capitalisme.
Sa sensibilité d’artiste lui permet d’humaniser la dimension parfois aride du matérialisme historique et de faire rêver ses lecteurs (et auditoires) d’un monde meilleur. Homme d’action et militant infatigable, il réussit une synthèse habile entre marxisme et critique de la civilisation industrielle, place l’art et le travail au centre de sa réflexion et s’insurge contre la destruction de la nature engendrée par la production de masse.
Nombre des thèmes qu’il aborde dans ces textes aux magnifiques accents utopiques, comme la justice sociale, l’environnement, le consumérisme ou l’égalité hommesfemmes, restent plus que jamais d’actualité.