Description
Résumé :
“Sommes-nous ainsi entrés dans un régime de “pollutocratie” ? ” Promu par l’OCDE depuis 1972, le principe pollueur-payeur impute au pollueur les frais de prévention, de réduction et de lutte contre la pollution qu’il génère. On le rencontre sous de multiples formes – marchés carbone, taxes environnementales, compensation écologique – et on lui prête de nombreuses vertus, notamment celle de remettre les entreprises dans le droit chemin grâce à ses effets incitatifs.
Mais en réalité, le principe pollueur-payeur autorise surtout les industriels à polluer en toute impunité – moyennant finance ! Les législations successives vont ainsi dans le même sens : plutôt que de contraindre les entreprises à diminuer leur usage du plastique ou leurs émissions de CO2, elles appliquent des mesures correctives en cas d’ “externalités négatives” . Flore Berlingen dénonce la faiblesse de dispositifs qui évacuent tout débat public sur les sources de pollution et qui retardent l’adoption de mesures à la hauteur de l’urgence écologique.
Face à l’appauvrissement démocratique auquel nous condamne le principe pollueur-payeur, elle nous invite à faire le choix de la délibération et à nous inspirer plutôt du principe hippocratique primum non nocere (“d’abord ne pas nuire”) pour prendre soin de nos communs environnementaux. Militante de l’écologie et des communs, Flore Berlingen conjugue son engagement associatif de terrain avec des travaux d’enquête, d’écriture et de plaidoyer.
Elle a dirigé pendant sept ans l’association Zero Waste France, qui oeuvre en faveur d’une société zéro déchet, zéro gaspillage. Aux éditions Rue de l’échiquier, elle a déjà publié Le Scénario Zero Waste 2. 0 (2017), Territoires Zero Waste (2019) et Recyclage, le grand enfumage.
Mais en réalité, le principe pollueur-payeur autorise surtout les industriels à polluer en toute impunité – moyennant finance ! Les législations successives vont ainsi dans le même sens : plutôt que de contraindre les entreprises à diminuer leur usage du plastique ou leurs émissions de CO2, elles appliquent des mesures correctives en cas d’ “externalités négatives” . Flore Berlingen dénonce la faiblesse de dispositifs qui évacuent tout débat public sur les sources de pollution et qui retardent l’adoption de mesures à la hauteur de l’urgence écologique.
Face à l’appauvrissement démocratique auquel nous condamne le principe pollueur-payeur, elle nous invite à faire le choix de la délibération et à nous inspirer plutôt du principe hippocratique primum non nocere (“d’abord ne pas nuire”) pour prendre soin de nos communs environnementaux. Militante de l’écologie et des communs, Flore Berlingen conjugue son engagement associatif de terrain avec des travaux d’enquête, d’écriture et de plaidoyer.
Elle a dirigé pendant sept ans l’association Zero Waste France, qui oeuvre en faveur d’une société zéro déchet, zéro gaspillage. Aux éditions Rue de l’échiquier, elle a déjà publié Le Scénario Zero Waste 2. 0 (2017), Territoires Zero Waste (2019) et Recyclage, le grand enfumage.