Description
Résumé :
“La querelle du féminisme a fait couler assez d’encre, à présent elle est à peu prés close : n’en parlons plus”… écrit Simone de Beauvoir en ouverture du Deuxième sexe, pour rapporter le sentiment d’irritation qui prévaut autour d’elle en 1949, quatre ans après que les Françaises sont devenues citoyennes.”On en parle encore, cependant”, ajoute—t—elle tout de suite après. D’où le pavé qu’elle lance dans la mare, car l’égalité est loin d’être accomplie et toutes sortes de stratégies sont mises en place pour qu’elle ne le soit pas de sitôt.
L’effacement de l’histoire en fait partie, en particulier s’agissant de la très longue bataille pour ou contre l’asservissement des femmes. Née au nue siècle, avec la création des premières universités, elle a donné lieu, en Occident, à la production de moult règlements, lois, constitutions, codes — et de milliers de textes explicitant les positions des uns et des autres. Plus qu’une histoire de cette polémique, ce livre propose une réflexion sur la manière dont elle a été occultée depuis qu’il n’est plus possible de soutenir ouvertement que les femmes sont inférieures aux hommes.
Et sur l’urgence qu’il y a à retrouver cette histoire, à en identifier les acteurs et les actrices, à comprendre ce qui les mobilisait… à cesser de croire que le progrès marche tout seul et que le féminisme est né au XIXe siècle.
L’effacement de l’histoire en fait partie, en particulier s’agissant de la très longue bataille pour ou contre l’asservissement des femmes. Née au nue siècle, avec la création des premières universités, elle a donné lieu, en Occident, à la production de moult règlements, lois, constitutions, codes — et de milliers de textes explicitant les positions des uns et des autres. Plus qu’une histoire de cette polémique, ce livre propose une réflexion sur la manière dont elle a été occultée depuis qu’il n’est plus possible de soutenir ouvertement que les femmes sont inférieures aux hommes.
Et sur l’urgence qu’il y a à retrouver cette histoire, à en identifier les acteurs et les actrices, à comprendre ce qui les mobilisait… à cesser de croire que le progrès marche tout seul et que le féminisme est né au XIXe siècle.