Description
Résumé :
Pourquoi les femmes trans sont-elles les plus ciblées au sein de la communauté LGBTQIA+? Pourquoi sont-elles au cour d’une résurgence mondiale de politiques réactionnaires transphobes ? Et comment pouvons-nous répondre collectivement à cette violence ? Cet ouvrage analyse les violences faites aux femmes trans en les inscrivant au cour de l’histoire de la modernité et des systèmes coloniaux occidentaux.
Afin de prendre la mesure des violences transmisogynes à l’échelle mondiale tout en explorant la diversité des modes de vie marginalisés aujourd’hui regroupés sous l’étiquette « trans », l’autrice nous entraîne de New York à la Nouvelle-Orléans, de l’Inde britannique au Brésil, aux Philippines et à Hawai. A travers une approche matérialiste, l’historienne Jules Gill-Peterson propose le concept de transféminisation pour retracer les processus politiques par lesquels certaines formes de féminité, souvent racialisées, sont ciblées, notamment par les attaques de la droite et de l’extrême droite.
Elle pose aussi un regard critique sur le modèle identitaire qui domine le militantisme LGBTQI+ mainstream en rappelant les liens historiques entre la condition – moderne – de femme trans, la classe ouvrière et le travail du sexe. Préfacé et co-traduit par Mihena Alsharif, autrice et anthropologue, cette recherche essentielle offre une compréhension inédite des enjeux politiques liés à la transmisogynie.
Afin de prendre la mesure des violences transmisogynes à l’échelle mondiale tout en explorant la diversité des modes de vie marginalisés aujourd’hui regroupés sous l’étiquette « trans », l’autrice nous entraîne de New York à la Nouvelle-Orléans, de l’Inde britannique au Brésil, aux Philippines et à Hawai. A travers une approche matérialiste, l’historienne Jules Gill-Peterson propose le concept de transféminisation pour retracer les processus politiques par lesquels certaines formes de féminité, souvent racialisées, sont ciblées, notamment par les attaques de la droite et de l’extrême droite.
Elle pose aussi un regard critique sur le modèle identitaire qui domine le militantisme LGBTQI+ mainstream en rappelant les liens historiques entre la condition – moderne – de femme trans, la classe ouvrière et le travail du sexe. Préfacé et co-traduit par Mihena Alsharif, autrice et anthropologue, cette recherche essentielle offre une compréhension inédite des enjeux politiques liés à la transmisogynie.