Description
Résumé :
Un professeur de latin-grec houellebecquien s’engage en politique pour des raisons peu avouables, qui lui coûteront 7500 euros. Une Emma Bovary moderne se pâme devant un startuppeur normand. Egaré dans une réunion de levée de fonds, un narrateur modianesque croise des personnages pas très clairs qui lui rappellent vaguement des souvenirs lointains. Un dîner proustien donne à l’expression “en même temps” une saveur inattendue.
Au cours de son enquête sur une campagne présidentielle, Emmanuel Carrère bascule dans une introspection sans concession qui se solde par une violente douleur au nombril, cependant qu’Eddy Bellegueule veut en finir avec Edouard Louis… Entre hommage et parodie, jeu littéraire et satire sociale, David Spector imagine dans ces douze pastiches jubilatoires comment des auteurs aussi différents que Flaubert, Dostoïevski, Nabokov, Perec, Marc Levy ou Bruno Le Maire auraient évoqué une campagne présidentielle, chacun avec son style propre et ses thèmes de prédilection.
“S’agit-il de parodies, ou de pastiches ? En principe, le pastiche tel que le pratique Proust est un hommage, la parodie une critique par imitation. (…) Etre pastiché est une forme de reconnaissance. Je rêve d’être pastiché par David Spector. Etre parodié, ça peut se discuter. Quoi qu’il en soit, ses pastiches (ou ses parodies) font franchement rire. On admire le brio, on s’enchante de la malice, et le fil rouge de ces textes, qui est la présidence d’Emmanuel Macron, prend un côté délicieusement clownesque dans le numéro d’acrobatie fantaisiste qu’est chacune de ces imitations”.
(Extrait de la préface de Pierre Jourde) Né en 1971 à Paris, David Spector signe ici son premier ouvrage de fiction.
Au cours de son enquête sur une campagne présidentielle, Emmanuel Carrère bascule dans une introspection sans concession qui se solde par une violente douleur au nombril, cependant qu’Eddy Bellegueule veut en finir avec Edouard Louis… Entre hommage et parodie, jeu littéraire et satire sociale, David Spector imagine dans ces douze pastiches jubilatoires comment des auteurs aussi différents que Flaubert, Dostoïevski, Nabokov, Perec, Marc Levy ou Bruno Le Maire auraient évoqué une campagne présidentielle, chacun avec son style propre et ses thèmes de prédilection.
“S’agit-il de parodies, ou de pastiches ? En principe, le pastiche tel que le pratique Proust est un hommage, la parodie une critique par imitation. (…) Etre pastiché est une forme de reconnaissance. Je rêve d’être pastiché par David Spector. Etre parodié, ça peut se discuter. Quoi qu’il en soit, ses pastiches (ou ses parodies) font franchement rire. On admire le brio, on s’enchante de la malice, et le fil rouge de ces textes, qui est la présidence d’Emmanuel Macron, prend un côté délicieusement clownesque dans le numéro d’acrobatie fantaisiste qu’est chacune de ces imitations”.
(Extrait de la préface de Pierre Jourde) Né en 1971 à Paris, David Spector signe ici son premier ouvrage de fiction.