Description
Résumé :
Dans Femme, indigène, autre, Trinh Minh-Ha explore la question de l’écriture d’un point de vue postcolonial et féministe. Ce livre qui s’inscrit à l’intersection de plusieurs domaines – critique littéraire, anthropologie, études culturelles, études de genre – juxtapose de nombreux discours contemporains issus des cultures dominantes afin de bousculer les normes de l’écriture littéraire et académique.
Tout en s’adossant aux grands monuments de la discipline (Roland Barthes, Jean-Paul Sartre, Virginia Woolf, etc.) Trinh Minh-Ha remet en cause l’orthodoxie stylistique et théorique exigée dans le processus de production de connaissances et d’oeuvres littéraires afin d’établir un nouveau rapport au langage. Se faisant, elle interroge les usages d’une nouvelle génération de théoriciennes féministes postcoloniales, donnant la voix à des femmes de couleurs qui remettent en question le discours majoritaire en éclairant des métarécits situés, une approche non-linéaire et ouverte de l’écriture.
En s’éloignant des modèles et discours académiques traditionnels, Femme, indigène, autre propose de nouvelles “manières de savoir” qui performent une forme de langage alternative, plus proche des traditions orales et spontanées des communautés indigènes. Prenant appui sur sa propre histoire personnelle, l’autrice restitue les échos de l’histoire de sa grand-mère, conteuse au Vietnam, afin d’illustrer le rôle des femmes comme dépositaire d’un héritage ancestrale et donc créatrice de langage.
A mi-chemin entre le livre théorique et l’oeuvre littéraire, cet ouvrage atypique publié en 1989 détone tant par sa forme que son propos et participe à la recherche d’une nouvelle façon d’articuler les luttes et recherches d’une génération d’écrivains et d’écrivaines. Le langage – et par association l’acte d’écrire – devient ainsi le miroir de la construction théorique des grandes luttes du XXIe siècle.
Cet ouvrage, considéré comme un classique de la littérature féministe postcoloniale en langue anglaise, est le premier livre de Trinh T. Minh-Ha traduit en français. Avec une préface inédite d’Elvan Zabunyan.
Tout en s’adossant aux grands monuments de la discipline (Roland Barthes, Jean-Paul Sartre, Virginia Woolf, etc.) Trinh Minh-Ha remet en cause l’orthodoxie stylistique et théorique exigée dans le processus de production de connaissances et d’oeuvres littéraires afin d’établir un nouveau rapport au langage. Se faisant, elle interroge les usages d’une nouvelle génération de théoriciennes féministes postcoloniales, donnant la voix à des femmes de couleurs qui remettent en question le discours majoritaire en éclairant des métarécits situés, une approche non-linéaire et ouverte de l’écriture.
En s’éloignant des modèles et discours académiques traditionnels, Femme, indigène, autre propose de nouvelles “manières de savoir” qui performent une forme de langage alternative, plus proche des traditions orales et spontanées des communautés indigènes. Prenant appui sur sa propre histoire personnelle, l’autrice restitue les échos de l’histoire de sa grand-mère, conteuse au Vietnam, afin d’illustrer le rôle des femmes comme dépositaire d’un héritage ancestrale et donc créatrice de langage.
A mi-chemin entre le livre théorique et l’oeuvre littéraire, cet ouvrage atypique publié en 1989 détone tant par sa forme que son propos et participe à la recherche d’une nouvelle façon d’articuler les luttes et recherches d’une génération d’écrivains et d’écrivaines. Le langage – et par association l’acte d’écrire – devient ainsi le miroir de la construction théorique des grandes luttes du XXIe siècle.
Cet ouvrage, considéré comme un classique de la littérature féministe postcoloniale en langue anglaise, est le premier livre de Trinh T. Minh-Ha traduit en français. Avec une préface inédite d’Elvan Zabunyan.