Description
Résumé :
Le 5 juin 2009, après plusieurs mois de contestation d’une loi favorisant l’extraction de ressources naturelles, des affrontements éclatent entre policiers et manifestants indiens dans le nord du Pérou. Plusieurs dizaines de personnes y trouvent la mort… Le 5 ? juin 2009, après plusieurs mois de contestation d’une loi favorisant l’extraction de ressources naturelles, des affrontements éclatent entre policiers et manifestants indiens dans le nord du Pérou.
Plusieurs dizaines de personnes y trouvent la mort. Dans l’après-coup de cet épisode de violence, cette enquête novatrice sur l’exploitation de la nature en Amazonie explore les rapports entre l’industrie pétrolière, les communautés indigènes et le pouvoir péruvien. Elle invite à rompre tant avec les lectures romantiques célébrant l’héroïsme de la résistance indienne qu’avec le regard désabusé de celles et ceux qui déplorent l’incapacité d’un peuple à reprendre en main son destin.
Car celui qui défile pour la Fédération quechua, sous l’oeil des caméras, armé d’une lance et le visage couvert de peintures de guerre, peut bien réapparaître quelques jours plus tard comme travailleur du site pétrolier, vêtu d’un uniforme semblable à celui des ouvriers venus de Lima. Pour restituer cette complexité, l’ouvrage met en lumière le déploiement de l’Etat et du capitalisme “? par le bas ? “.
Le temps long de l’observation révèle la variété des interactions entre les villages autochtones et l’industrie pétrolière, et permet d’éclairer la manière dont l’ordre politique et économique est produit mais aussi contesté au quotidien.
Plusieurs dizaines de personnes y trouvent la mort. Dans l’après-coup de cet épisode de violence, cette enquête novatrice sur l’exploitation de la nature en Amazonie explore les rapports entre l’industrie pétrolière, les communautés indigènes et le pouvoir péruvien. Elle invite à rompre tant avec les lectures romantiques célébrant l’héroïsme de la résistance indienne qu’avec le regard désabusé de celles et ceux qui déplorent l’incapacité d’un peuple à reprendre en main son destin.
Car celui qui défile pour la Fédération quechua, sous l’oeil des caméras, armé d’une lance et le visage couvert de peintures de guerre, peut bien réapparaître quelques jours plus tard comme travailleur du site pétrolier, vêtu d’un uniforme semblable à celui des ouvriers venus de Lima. Pour restituer cette complexité, l’ouvrage met en lumière le déploiement de l’Etat et du capitalisme “? par le bas ? “.
Le temps long de l’observation révèle la variété des interactions entre les villages autochtones et l’industrie pétrolière, et permet d’éclairer la manière dont l’ordre politique et économique est produit mais aussi contesté au quotidien.