Description
Résumé :
Voici un livre d’amour et de révolte. D’amour pour les élèves et pour l’enseignement mais de révolte aussi, face à la dérive de tout un système éducatif et à l’impuissance que ressentent les professeurs. A la métamorphose de l’Education nationale à laquelle assiste Audrey Jougla, s’ajoute celle d’une génération qui s’est construite avec le numérique et entretient une relation au savoir radicalement différente.
Le rapport à l’image, au langage, à l’écrit ou à l’information sont bouleversés. A grands renforts de “bienveillance” pour tous et de tolérance, le système actuel n’encourage en réalité que la reproduction sociale. La maîtrise de la langue, le goût pour l’effort ou la culture, deviennent l’apanage des élèves qui ont la chance de pouvoir les apprendre dans leurs familles. Si le diagnostic s’avère forcément complexe, le collège puis le lycée ont globalement démissionné de leurs missions d’apprentissage des fondamentaux, de notation claire, d’évaluation, et se cantonnent à faire passer la cohorte d’élèves à l’échelon suivant, quoi qu’il en coûte.
Les élèves comme leurs familles sont victimes d’une “crise de l’éducation” profonde, pour reprendre les mots d’Hannah Arendt. Comment réparer l’école, parvenir à enseigner l’esprit critique ? Comment susciter l’autonomie et l’audace de penser par soi-même ? C’est ce que cherche à savoir Audrey Jougla dans cet essai qui interroge autant qu’il interpelle, en plaidant avec ferveur pour une école plus exigeante mais surtout plus juste.
Le rapport à l’image, au langage, à l’écrit ou à l’information sont bouleversés. A grands renforts de “bienveillance” pour tous et de tolérance, le système actuel n’encourage en réalité que la reproduction sociale. La maîtrise de la langue, le goût pour l’effort ou la culture, deviennent l’apanage des élèves qui ont la chance de pouvoir les apprendre dans leurs familles. Si le diagnostic s’avère forcément complexe, le collège puis le lycée ont globalement démissionné de leurs missions d’apprentissage des fondamentaux, de notation claire, d’évaluation, et se cantonnent à faire passer la cohorte d’élèves à l’échelon suivant, quoi qu’il en coûte.
Les élèves comme leurs familles sont victimes d’une “crise de l’éducation” profonde, pour reprendre les mots d’Hannah Arendt. Comment réparer l’école, parvenir à enseigner l’esprit critique ? Comment susciter l’autonomie et l’audace de penser par soi-même ? C’est ce que cherche à savoir Audrey Jougla dans cet essai qui interroge autant qu’il interpelle, en plaidant avec ferveur pour une école plus exigeante mais surtout plus juste.