Description
Description :
Ça commence par la mort d’un chien, par des bruits de pas étouffés, par la confiscation de livres. Par le sac de la National Gallery, purgée de ses euvres. Puis viennent les miradors, érigés pour surveiller les côtes, et des hommes armés, qui parcourent les campagnes en détruisant chaque euvre d’art qu’ils dénichent… et ceux qui cherchent à les protéger. Ils capturent les dissidents – les écrivains, les peintres, les musiciens et même les célibataires et les couples sans enfants – lors de vastes rafles. Ils veulent soigner la société des personnalités subversives. Mais quelques survivants ont réussi à fonder en secret un havre de paix pour les réfugiés culturels, leur permettant de préserver leur art, de créer, d’aimer et de se souvenir. Du moins, jusqu’à ce qu’on les découvre, ou qu’on les dénonce.
Traduit de l’anglais par Patrick Imbert.
Notes Biographiques :
Née en 1915 et décédée en 2001, Kay Dick était une journaliste, autrice et éditrice anglaise. Figure incontournable du milieu littéraire londonien au milieu du XXe siècle, elle est devenue à 26 ans la première femme à diriger une maison d’édition en Angleterre et a publié notamment George Orwell.