Description
Résumé :
Depuis les années 1970, le phénomène de retour à la terre a contribué à une revitalisation politique de certaines campagnes, en interrogeant le rapport à l’agriculture et à l’alimentation, mais aussi la possibilité de vivre autrement : en communauté, en vivant de peu, en repensant le couple, la famille ou encore le rapport au travail. Si l’image des communes hippies est entrée dans la culture populaire, d’autres initiatives restent encore méconnues : les utopies concrètes portées par des personnes queer, des femmes lesbiennes séparatistes, des féministes qui cherchent à lier au quotidien reconnexion à la nature et émancipation par rapport aux normes de genre et de sexualité.
Fruit de plusieurs années d’enquête sur ces vies en marge de la société dominante, qui disent tant des défis et impasses auxquels cette dernière est confrontée, cet ouvrage permet d’analyser des manières de vivre la décroissance, en repensant la notion de communauté et le rapport au milieu de vie. Il souligne le renouvellement de l’imaginaire politique qui s’opère, et la multiplicité des cultures écoféministes.
Fruit de plusieurs années d’enquête sur ces vies en marge de la société dominante, qui disent tant des défis et impasses auxquels cette dernière est confrontée, cet ouvrage permet d’analyser des manières de vivre la décroissance, en repensant la notion de communauté et le rapport au milieu de vie. Il souligne le renouvellement de l’imaginaire politique qui s’opère, et la multiplicité des cultures écoféministes.