Description
Description :
À l’ère des fake news et autres faits alternatifs, il est revigorant de relire ce qu’Umberto Eco avait à dire sur le sujet. Avec sa clarté, et son gai savoir habituels, le grand écrivain italien déconstruit les notions de mensonge, de faux et de falsification, dont il a si souvent joué dans ses fictions. L’humaniste emprunte autant à l’histoire de la logique, à la philosophie du langage qu’à la littérature, pour nous parler d’éthique, de mauvaise foi, d’ironie et d’authenticité. Car encore faut-il connaître la vérité pour mentir tout en disant le faux.
Eco nous rappelle que notre capacité à évoluer dans le monde avec sécurité se fonde sur le contrat social, et que notre meilleur allié contre les mensonges et les falsifications reste le temps puisque – presque toujours – celui qui ment ou falsifie finit par être découvert.
Dans cet essai aussi bref que réjouissant, le grand intellectuel italien nous offre des clés pour démêler le vrai du faux.
Traduit de l’italien par Myriem Bouzaher
Notes Biographiques :
Umberto Eco, né en 1932, médiéviste, sémioticien, philosophe, critique littéraire et romancier, a connu un succès mondial avec son roman Le Nom de la rose en 1980. Président de l’École supérieure des études humanistes à l’université de Bologne, il est l’auteur de romans qui font date, parmi lesquels Le Pendule de Foucault, Le Cimetière de Prague, Numéro zéro et de nombreux essais, entre autres, L’Euvre ouverte, La Guerre du faux, Cinq questions de morale et Écrits sur la pensée du Moyen-Age. Umberto Eco est décédé le 19 février 2016.