Description
Résumé :
Les dernières décennies ont vu l’essor des préoccupations environnementales, en même temps que l’émergence d’un mouvement en faveur des communs. Malgré cela, les débats sur les enjeux écologiques contemporains ont eu tendance à délaisser la question centrale de la propriété. Une fausse alternative s’est dessinée entre une certaine orthodoxie économique, qui voit dans la propriété privée un cadre optimal d’exploitation et de conservation des écosystèmes, et des visions parfois trop romantiques des pratiques communautaires.
C’est oublier que les formes de la propriété sont consubstantielles aux dynamiques d’appropriation de la nature : des vagues successives de marchandisation à l’instrumentalisation par les Etats des politiques de protection environnementale, elles sont un lieu crucial où se nouent nature et capital, pouvoir et communauté, violence et formes de vie. A l’heure où le développement des technosciences et les bouleversements géopolitiques internationaux reconfigurent les liens entre environnement et propriété, ce recueil propose un éclairage inédit sur une histoire longue et conflictuelle.
C’est oublier que les formes de la propriété sont consubstantielles aux dynamiques d’appropriation de la nature : des vagues successives de marchandisation à l’instrumentalisation par les Etats des politiques de protection environnementale, elles sont un lieu crucial où se nouent nature et capital, pouvoir et communauté, violence et formes de vie. A l’heure où le développement des technosciences et les bouleversements géopolitiques internationaux reconfigurent les liens entre environnement et propriété, ce recueil propose un éclairage inédit sur une histoire longue et conflictuelle.