Description
Résumé :
“J’ai déposé mes courses sur le tapis roulant, la jeune femme a encaissé. J’avais envie de lui dire : moi, je n’encaisse pas. Parce que je ne suis pas à sa place, et surtout parce que je ne supporte pas les normes de cette société qui font d’elle et de ses collègues des sans voix, peu reconnus, peu protégés. Les caissières illustrent ce qui ne tourne pas rond dans une société où l’on ne cesse de nous asséner : ne pense pas, dépense.
La caisse enregistre cet argent roi qui nous fait perdre le sens de la vie, et la déshumanisation en marche s’incarne à travers ces “petites mains” que nous confondons avec leur outil de travail. Leur quotidien rapporté à leur salaire illustre une effrayante hiérarchie des valeurs. Et sur le tapis roulant, elles voient passer toute la démesure consumériste d’un monde qui court à sa perte. L’écosystème, pas plus que nos désirs, ne peut supporter une telle gabegie, tandis que de plus en plus de personnes, de familles ne parviennent pas à boucler leurs fins de mois”.
Haut lieu du consumérisme débridé et de la frustration, l’hypermarché matérialise la folie capitaliste. C’est l’espace de toutes les promotions, sauf pour les caissières. Dans l’un des plus grands groupes mondiaux de distribution, il a fallu 15 jours de grève pour obtenir 45 centimes d’euros en plus sur les tickets restaurants ! L’hypermarché, c’est aussi là où l’on voudrait nous faire croire que croissance infinie est synonyme de mieux-être sur une planète aux ressources limitées.
Il est urgent de rompre le lien entre le plus et le mieux. Et ce n’est pas l’essor de l’e-commerce, avec son profilage numérique dit intelligent, qui freinera le marketing agressif fabriquant la pulsion d’achat, le gâchis, les inégalités… quand il promet plutôt la surveillance généralisée. “Rien ne sera comme avant” , a juré Emmanuel Macron pendant la crise sanitaire. Pourtant, depuis des décennies, les gouvernements successifs n’ont cessé d’encourager la loi du profit, la marchandisation de tout et le démantèlement des biens communs.
A travers le prisme de l’hypermarché, Clémentine Autain montre ce qui doit changer, maintenant. Au fil d’un récit mêlant l’intime et le politique, elle appelle à une transformation profonde, sociale et écologiste, qui ne résultera pas de l’addition de gestes individuels mais de la conscience et de l’action collectives.
La caisse enregistre cet argent roi qui nous fait perdre le sens de la vie, et la déshumanisation en marche s’incarne à travers ces “petites mains” que nous confondons avec leur outil de travail. Leur quotidien rapporté à leur salaire illustre une effrayante hiérarchie des valeurs. Et sur le tapis roulant, elles voient passer toute la démesure consumériste d’un monde qui court à sa perte. L’écosystème, pas plus que nos désirs, ne peut supporter une telle gabegie, tandis que de plus en plus de personnes, de familles ne parviennent pas à boucler leurs fins de mois”.
Haut lieu du consumérisme débridé et de la frustration, l’hypermarché matérialise la folie capitaliste. C’est l’espace de toutes les promotions, sauf pour les caissières. Dans l’un des plus grands groupes mondiaux de distribution, il a fallu 15 jours de grève pour obtenir 45 centimes d’euros en plus sur les tickets restaurants ! L’hypermarché, c’est aussi là où l’on voudrait nous faire croire que croissance infinie est synonyme de mieux-être sur une planète aux ressources limitées.
Il est urgent de rompre le lien entre le plus et le mieux. Et ce n’est pas l’essor de l’e-commerce, avec son profilage numérique dit intelligent, qui freinera le marketing agressif fabriquant la pulsion d’achat, le gâchis, les inégalités… quand il promet plutôt la surveillance généralisée. “Rien ne sera comme avant” , a juré Emmanuel Macron pendant la crise sanitaire. Pourtant, depuis des décennies, les gouvernements successifs n’ont cessé d’encourager la loi du profit, la marchandisation de tout et le démantèlement des biens communs.
A travers le prisme de l’hypermarché, Clémentine Autain montre ce qui doit changer, maintenant. Au fil d’un récit mêlant l’intime et le politique, elle appelle à une transformation profonde, sociale et écologiste, qui ne résultera pas de l’addition de gestes individuels mais de la conscience et de l’action collectives.