Description
Résumé :
Les invasives entretiennent une relation compliquée avec les humains. Soigneusement collectées aux antipodes et acclimatées pour orner nos jardins ou nos intérieurs, elles nous tiennent sous leur charme tant qu’elles demeurent à ces places assignées. Mais il arrive qu’elles se libèrent de l’influence humaine, pour achever dans la nature leur course forcée autour de la planète. A l’aise dans les milieux perturbés par nos activités, elles s’y étalent au point de modifier le paysage.
Alors, les anciens objets végétaux du désir deviennent des objets de rebut. Et même si des voix s’élèvent pour réhabiliter ces envahisseuses, notre représentation dominante de la nature, nourrie d’éco-anxiété, nous crispe sur une démarche d’éradication purificatrice, censée juguler le “métissage” en cours de la biodiversité. Pourtant, loin d’être à l’origine de la crise environnementale, les plantes invasives viennent plutôt la conclure.
Robinier, ailante, renouée du Japon, buddleia, oponces de la région méditerranéenne… Marianne Roussier du Lac attire notre attention sur ces mal-aimées de notre environnement familier. Et révèle le rapport trouble que nous entretenons au vivant.
Alors, les anciens objets végétaux du désir deviennent des objets de rebut. Et même si des voix s’élèvent pour réhabiliter ces envahisseuses, notre représentation dominante de la nature, nourrie d’éco-anxiété, nous crispe sur une démarche d’éradication purificatrice, censée juguler le “métissage” en cours de la biodiversité. Pourtant, loin d’être à l’origine de la crise environnementale, les plantes invasives viennent plutôt la conclure.
Robinier, ailante, renouée du Japon, buddleia, oponces de la région méditerranéenne… Marianne Roussier du Lac attire notre attention sur ces mal-aimées de notre environnement familier. Et révèle le rapport trouble que nous entretenons au vivant.