Description
Description :
Chronique poétique d’une petite tokyoïte.
Sakura, 8 ans vit à Tokyo. Depuis le décès accidentel de sa maman quelques années auparavant, la fillette n’arrive pas à surmonter son chagrin. Obligé de s’absenter quelques semaines pour raisons professionnelles, son papa, français d’origine, décide de la confier à sa grand-mère japonaise. Mais les premiers moments avec cette aïeule vivant de façon traditionnelle au rythme de la nature, plongent l’enfant dans un désarroi encore plus grand ! Pourtant, contre toute attente, ce séjour va profondément transformer Sakura… Le temps d’un printemps auprès de Masumi, aussi douce que joyeuse, la fillette découvrira en elle des ressources insoupçonnées, lui permettant de dépasser le drame, et de s’ouvrir de nouveau à la vie. Cette résurrection passera par l’éveil de ses sens et la découverte de plaisirs simples : la pêche aux coquillages, la saveur des dorayakis, la sensation du sable chaud, le chant des roseaux, les senteurs du jardin, l’air de la mer, les rencontres avec les villageois ou encore la compagnie affectueuse d’un chat l’aideront à passer le cap de la résilience…
Émouvant et sensible, ce roman graphique d’une immense poésie nous invite à revenir à l’essentiel pour trouver l’authenticité. À travers le parcours de Sakura, le lecteur effleure le raffinement japonais et la richesse de la culture asiatique. Certainement un des plus beaux albums de Marie Jaffredo, empreint de sagesse où le choix de l’aquarelle contribue pleinement à l’harmonie générale.
Notes Biographiques :
Autrice de bandes-dessinées (dessin, couleur et scénario), Marie Jaffredo est passée de l’urbanisme au dessin en 2000 avec l’envie de raconter des histoires. Ses premiers récits, des adaptations d’euvres classiques (Maupassant, Grimm, etc.) et de chansons (Edith Piaf, Bourvil, etc.), sont édités par les éditions Petit à Petit (La Martinière).
En 2004 débute l’aventure des Démons de Marie, une série signée chez Carabas avec Michaël Le Galli au scénario. Une histoire forte et sombre.
Cependant l’écriture la chatouille. En 2008 elle scénarise et dessine Et si… un one-shot publié chez Vents d’Ouest. Un récit sensible et nostalgique se déroulant dans les coteaux du lyonnais durant les années 1960 et pour lequel elle reçoit de nombreux prix dont le prix Coup de Ceur et le prix du scénario à Chambéry.
Dans la foulée, ou presque, Marie sort un petit album de strips à La Fourmilière BD nommé les Pop Korn (2009), vision cocasse de sa petite famille.
2010, retour vers le polar avec un diptyque médiéval et sanglant au nom évocateur, Le Sang des Bâtisseurs (publié chez Vents d’Ouest, scénario de Michaël Le Galli). Récit dans la veine du Nom de la Rose ou des romans de Ken Follet se déroulant en plein XIIe siècle au ceur d’un chantier d’abbaye.
2014, après presque 3 années penchée sur la table à dessin, Marie sort Les Damnés de Paris, un roman graphique évoquant le Paris de la fin du XIXe siècle et mettant en scène 3 destins (publié chez Vents d’Ouest, scénario de Michaël Le Galli).
En 2015 parait Meurtre au Mont-Saint-Michel, dont le récit se situe dans les années 1930. Un huis-closà la Agatha Christie en terre normande avec Jean-Blaise Djian (Les Quatre de Baker Street, Le Grand Mort…) au scénario (coédition Glénat/les éditions du Patrimoine).
En septembre 2017 sort, toujours chez Glénat, un album sur la passion entre Édouard Manet et Berthe Morisot (scénario de Le Galli).
Enfin, en septembre 2019, paraît Yuan, journal d’une adoption, un récit autobiographique tendre et sincère sur le parcours de l’adoption de sa fille ainée (scénario, dessin et couleur, publié chez Vents d’Ouest).